Quel est l’impact réel de COVID-19 sur le travail des enfants et le travail forcé? Comment l’OIT a réaffecté ses ressources et ses opérations pour atténuer les effets dévastateurs de la pandémie? Comment la communauté internationale peut-elle contribuer à cet effort.
Le COVID-19 a plongé le monde dans une crise d’une ampleur et d’une portée sans précédent.
Il ne fait aucun doute que la restauration de la santé mondiale reste la première priorité, mais les mesures strictes qui s’imposent entraînent des chocs économiques et sociaux massifs. Alors que les mesures de confinement, de quarantaine, d’éloignement physique et autres mesures d’isolement visant à supprimer la transmission se poursuivent, l’économie mondiale a plongé dans une récession.
Les effets néfastes de cette pandémie ne seront pas répartis de manière égale. Ils devraient être les plus préjudiciables dans les pays et les quartiers les plus pauvres, ainsi que pour ceux qui se trouvent déjà dans des situations défavorisées ou vulnérables, tels que les enfants astreints au travail des enfants et les victimes du travail forcé et de la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les filles. Ces groupes vulnérables sont plus touchés par la perte de revenu en raison du manque d’accès à la protection sociale, notamment à l’assurance maladie et aux allocations de chômage.
